III. Les difficultés de la concentration et les risques naturels
1. Un espace à hauts risques naturels
La sismicité due à la position du pays au carrefour de plusieurs plaques tectoniques : voir tremblement de terre de Kôbe en 1995 (60 000 morts) mais aussi les Tsunamis, les typhons. Cela implique des constructions adaptées et coûteuses (normes parasismiques) pas toujours respectées et une grande capacité de prévision.
2. Les conséquences de la concentration
Thèmes de la pollution de l’eau, de l’air. Exemple de la mer intérieure devenue une « mer de boue ». Autres nuisances : embouteillages suite à l’engorgement des réseaux mais aussi le bruit. Cette situation pose des problèmes de santé publique parfois dramatique et de responsabilité des entreprises pas toujours assumée.
3. Saturation et concurrence pour l’espace
Elle est vive car l’espace est exigu et morcelé, à cheval sur trois îles. Les montagnes sont proches et les plaines peu étendues. Or, il faut loger plus de 100 millions de personnes, trouver de la place pour l’industrie, les services, les loisirs tout en maintenant quelques espaces verts et des activités agricoles sur la défensive. Les prix des terrains sont élevés.
Les solutions mises en œuvre :
- terre-pleins, îles artificielles, infrastructures de transport nouvelles et de plus en plus couteuses.
- l’extension vers le nord et le sud de l’espace mégalopolitain.
4. Une société atomisée
La vie quotidienne n’est pas facile ; longues migrations pendulaires (jusqu’à 4h/j) d’où les hôtels-capsules, sentiment d’isolement, d’où les compagnons artificiels
( Tamagochis ) , de précarité d’où Godzilla, métaphore des menaces sur la ville des artifices, les lieux de détente plus ou moins interlopes pour cadres fatigués ( Kabukichô à Tôkyô)
Si les villes de la mégalopole concentrent les richesses, elles fabriquent aussi de plus en plus d’exclus. La crise asiatique de 1998 a touché le Japon. Ici aussi, la mondialisation se traduit par une remise en cause du modèle japonais (entreprises moins protectrices) et la précarité s’accroît.
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