Conclusion
La mégalopole est bien un acteur incontournable de la mondialisation. Ses métropoles concentrent sur un territoire limité d’exceptionnels pouvoirs de décision, d’innovation, une énorme capacité productive et des réseaux extrêmement performants qui lui permettent d’organiser la mondialisation à son profit.
C’est un territoire en constantes mutations. Il s’étale et s’épaissit tout en se recomposant. La tertiarisation, les hautes technologies progressent alors que les activités industrielles les plus concurrencées sont délocalisées. Toujours être compétitif, voilà le souci majeur et tant pis pour les exclus du système.
Ce n’est pas un espace homogène mais largement dominé par Tôkyô qui présente toutes les caractéristiques de la ville mondiale et dont les pouvoirs ne cessent de s’accroître.
Les fragilités et limites du modèle sont bien réelles : saturation de l’espace, congestion, pollution sont le prix à payer. De plus les risques naturels font peser une menace constante.
Il n’en demeure pas moins que seuls deux autres ensembles peuvent rivaliser avec la mégalopole japonaise ; la mégalopolis atlantique aux Etats-Unis et la mégalopole européenne de Londres à Milan. Une pour chaque membre de la Triade donc.
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