Le cas de C. Julius Paulus (Paul de Tarse, 58/60 ap. J -C.).
Les deux scènes ont lieu dans la province de Palestine.« On allait attacher Paul pour le fouetter quand il dit au centurion de service: "Un citoyen romain qui n'a même pas été jugé, avez-vous le droit de lui appliquer le fouet ?"
A ces mots, le centurion alla mettre son supérieur au courant: "Qu'allais-tu faire ! L'homme est citoyen romain !". Le supérieur revint donc demander à Paul: "Dis-moi, tu es vraiment citoyen romain ?" "Oui, dit Paul [...] je le suis de naissance". Ceux qui allaient le mettre à la question le laissèrent donc immédiatement quant au chef, il avait pris peur en découvrant que c'était un citoyen romain qu'il gardait enchaîné. »
Actes des Apôtres, 22,
25-29.
« Paul répliqua: "Si vraiment je suis coupable, si j'ai commis quelque crime qui mérite la mort je ne prétends pas me soustraire à la mort. Mais si les accusations dont ces gens me chargent se réduisent à rien, personne n'a le droit de me livrer à leur merci. J'en appelle à l'Empereur!". Le gouverneur Festus prit alors l'avis de son conseil et répondit: "Tu en appelles à l'Empereur: tu iras devant l'Empereur'. »
Actes, 25. 11-12, vers 85-90
ap. J.-C..